27 octobre 2006

Hyper Tech +Grip


« Roue en 76 et 80mmet 83 de dureté, existant uniquement en roulement standard avec un noyau en plastique. Poids 76mm=91g, 80mm=103g »
http://www.hawaiisurf.com/reference.php?rf=001096

Depuis quatre mois, j’utilise ce modèle de roues sur une paire de Deemax, le temps est donc venu d’en faire un compte-rendu. Les roues Salomon ayant rendu l’âme rapidement, je suis donc parti en quête de trouver des roues convenables pour ma paire de FSK.
La plus grosse difficulté vient de la platine High Low qui oblige à acheter quatre roues en 80mn et 4 roues en 76 mm. Or toutes les roues en 80 ne proposent pas d’équivalent en 76.
De plus, je souhaitais des roues résistantes qui me dure plus longtemps que les précédentes.

Le site d’Hawaiisurf propose un large choix de roues, j’ai donc opté pour un achat sur Internet. Ayant entendu beaucoup de bien des roues Hyper, je me suis naturellement orienté vers leur modèle Freeskate / Freeride :
Hyper Concrete +Grip
Hyper Tech +Grip

La différence entre ces deux modèles vient de leur profil elliptique ou rond et de leur dureté 83 ou 84. Pensant tout d’abord acheter un jeu de Hyper Concrete, une promo sur les Tech m’a fait changer d’avis.
Depuis l’été, Hawaisurf les propose à 5 euros pièces, ce qui revient donc à 40 euros pour les deux patins. Les roues, ça reste cher, même en promo.

Pour en revenir aux performances des roues, elles sont dures et s’usent de façon linéaire.
Elles ont une très bonne accroche sur sol sec et sont très agréables pour rouler.
Mais attention sur sol mouillé, les roues sont très glissantes et il est plutôt difficile de freiner dans une descente. D’ailleurs même dans des conditions normales, le freinage en T est moins performant qu’avec les roues précédentes.
Malgré tout, dans la plupart des cas, ces roues sont vraiment adaptées pour la pratique du freeskate ou de la randonnée.


NB : Sur Internet certains possesseurs de ces roues se sont plaints de voir leurs roues se déjanter lors d’un freinage. Pour l’instant, une telle chose ne m’est pas encore arrivé, je mettrais à jour cette note au cas où.

Points positifs :
  • Prix attractifs de 5 euros
  • Bonne qualité et bon roulage
  • Durée et faible usure de la roue

Points négatifs :
  • Difficile à utiliser sur sol mouillé

14 octobre 2006

L’UMD de Sony, comment refaire les mêmes erreurs du passé

Voilà presque 2 ans, Sony lançait en grande pompe un nouveau format vidéo spécialement dédié à sa console portable : l’UMD. Il devait devenir l’égal du DVD mais pour PSP.
Pour cela, Sony s’était attaché les catalogues de plusieurs grand nom du Cinéma en mettant l’accent sur les possibilités multi media de sa console.

Aujourd’hui qu’en est-il ?
Les ventes d’UMD restent très faibles depuis le départ

Les enseignes rechignent à les vendre, les Majors du Cinémas retirent progressivement la distribution en UMD de leurs nouveaux films. Même Sony, semble aujourd’hui résigné à laisser mourir son UMD Video.
Il faut savoir que, pour les magasins, les marges sont plus faibles sur un UMD Video par rapport à un UMD de jeu.
Hier Cdiscount, aujourd’hui Alapage liquident leurs stocks en les proposant à partir de 5 euros.
J’en profite pour en acheter quelques uns, avant que ça soit collector ☺


Pourquoi l’UMD Video n’a t il pas marché ?
Les raisons :
  • Coût trop élevé, entre 15 et 20 euros pour un film visible que sur une seule plateforme : la PSP.
  • Intérêt limité face à un DVD, l’UMD Vidéo ne possède que le film sans bonus, de plus il est au même prix qu’un DVD.
  • Baisse du prix des cartes de mémoire PSP, avec une carte de 512mo, on peut mettre un film de son choix et en changer quand bon nous semble.
  • Facilité d’encodage des films pour PSP, de plus des Homebrew, proposent de lire des vidéos dans la même résolution qu’un UMD

UMD Video / MiniDisc même combat
S’il y a un reproche que l’on ne peut pas faire à Sony, c’est bien au niveau de l’innovation et la création de nouveaux formats et supports. Malheureusement, si l’entreprise Japonaise possède de bonne idée, nous pouvons nous demandez parfois si elle ne met pas tout en œuvre pour les brider.

Existant depuis plus de 15 ans, le MiniDisc vivote sans jamais vraiment se démarquer.
Sans rentrer dans les détails, les principaux griefs que nous pouvons entretenir contre ce format sont les limitations que Sony a instauré au fil des évolutions du support.

L’UMD Vidéo aurait pu fonctionner, pour cela il aurait fallu :
  • Des prix moins élevés
  • Des platines pour lire, voir enregistrer des UMD, et donc des UMD vierges
  • Des UMD plus proches d’un DVD avec Bonus et données supplémentaires
  • Un catalogue plus large