Voilà plusieurs années que Sony propose des lecteurs d’ebook, tout d’abord sur le marché japonais puis ensuite dans l’ensemble du monde. Le livre électronique existe depuis plus de 10 ans. Avec un peu de nostalgie, je me revois en 2000 lisant des classiques de la littérature sur mon psion Revo. Déjà, à cette époque le site mobipocket proposait d’acheter des livres dans leurs versions électroniques. Des applications mobiles étaient disponibles pour Palm, Psion et Windows Ce. Mais en 2000, le marché n’était pas encore assez mur pour être rentable et les éditeurs n’ont pas souhaité investir dans ce domaine.
La première révolution s’est produite fin 2007 grâce à Amazon et son Kindle. La société américaine leader dans la vente de livres à travers le monde a signé des contrats avec de nombreux éditeurs pour vendre des livres électroniques pour moins de 10 dollars. Par la même occasion, elle proposait son propre terminal, la Kindle, un lecteur d’ebook connecté en 3G. Ainsi chaque lecteur pouvait à tout à moment de la journée télécharger un livre sans passer par un ordinateur. La force d’Amazon est son e-reader le kindle pratique et intuitif, ainsi que son magasin d’ebook proposant des tarifs concurrentiels. Car un livre électronique vendu au même prix qu’un livre papier ne rencontrera peu de succès, les gens pour le même prix opteront pour la version matérielle. Depuis 2009, le kindle est disponible partout dans le monde, j’ai de nombreuse fois hésité à le commander, mais le fait qu’il ne soit disponible que sur amazon.com m’a dissuadé.
La seconde révolution est en train de se produire et va normalement contribuer à développer et dynamiser le secteur. Même si je n’adhère pas au produit, je dois avouer que l’iPad d’Apple a commencé dernièrement à bouleverser le secteur. Tout d’abord niveau tarif, les e-reader équipé d’encre électronique sont souvent vendu au alentour des 300€. Apple avec son iPad propose un écran couleur pour 500€ et pleins de possibilités multimédia absentes des e-reader. La proximité des prix est un risque pour les liseuses électroniques, d’ailleurs de nombreux constructeurs proposent des réductions ou des modèles moins onéreux dernièrement. Ensuite, c’est le business même d’Amzon qui commence à être mis à mal. Entre Apple, le champion de la vente de la musique en ligne et les nouvelles plateformes de téléchargement proposé par les éditeurs eux même, la concurrence commence a être serré. Amazon a d’ailleurs du revoir le prix de certain livres sous la pression des éditeurs et dépasser la valeur symbolique des 10 dollars.
En tant qu’utilisateur, je ne voulais pas mettre plus de 150€ dans un e-reader, de plus je ne souhaitais pas être lié à un store / magasin comme Amazon. D’ailleurs, je cherchais un e-reader qui gérait le pdf, chose impossible sur les premiers Kindle. Par la force des choses, je m’orientais vers les modèles Sony. Et comme je cherchais un modèle qui pouvait les jpeg, le PRS 600 s’est imposé d’emblé.
Et pourquoi pas un iPad ? Car je suis déjà un habitué de la marque avec entre autre iPod, iPhone et MacBook Pro. Parce que l’iPad, pour moi ca reste un gros iPhone avec toutes ses limitations. Quel intérêt d’avoir un e-reader s’il pèse près d’un kg ? Quel intérêt de lire des vidéos, si elles sont limités au format « iTunes » ? L’iPad est objet peu nomade avec énormément de limitation, une sorte d’iPhone de salon, amené à prendre la poussière sur la table basse. Je possède déjà une tablette du temps des UMPC qui est moins limité et je m’en sers que pour pour surfer, souvent sur des sites en flash ou lire des vidéos. Tout ca je ne pourrais pas le faire avec l’iPad. Cette machine n’est déciment pas pour moi.
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