24 juillet 2006

Roller Rossignol

Introduction

Depuis que Rossignol a décidé d’arrêter la production de roller, on retrouve un peu partout des modèles à des prix très attractifs. Le modèle testé aujourd’hui était disponible à la vente aux alentour de 50 euros. Sa disponibilité n’est plus aujourd’hui assurée, mais il est possible d’en trouver encore quelques modèles en stock.



Première approche


Le principal intérêt de ce modèle vient de sa platine rétractable, en effet il est possible de séparer la platine de la boot. Ensuite, il suffit de marcher comme si on utilisait une paire chaussures ordinaires. Le concept permet de se promener, faire ses courses sans être limiter par les roller. Bien sur, au vue de la forme de la chaussure, il ne vaut mieux pas avoir à faire trop de kilomètres. Ce concept est proposé aussi par
Cette année Salomon a proposé un nouveau concept : le Smartskate. Dans ce cas présent, une véritable chaussure est attachée à une structure proche de la forme d’un roller de fitness. J’ai pu essayer ce modèle en magasin qui m’a convaincu qu’a moitié. J’y reviendrais dans un prochain billet.



Composition :

Le roller est composé :
• Chaussure de fitness
• D’un frein tampon
• D’une platine rétractable
• De roue 78mn en 78a (qui s’usent très vite)
• Roulements Abec 5
• Vis supplémentaire pour utilisation sans frein tampon
• De deux clés Halen nécessaires pour démonter les roues


A l’utilisation

Il n’est pas toujours facile de fixer les platines lorsque l’on n’est pas assis même avec un bon sens de l’équilibre. Un temps assez long est parfois nécessaire pour monter la platine, ce qui peut être contraignant. Mais ensuite, la platine est bien fixée (heureusement) et pour l’instant je ne l’ai jamais perdu en roulant. Marcher avec les chaussure me rappelle les sensation d’une boot de ski, c’est lourd, on l’air pataud, c’est pas le top. En fait, la chaussure est très rigide pour assurer le maximum de protection lors de l’utilisation en roller. Donc on le ressent tout de suite lorsque l’on marche. En plus il faut avouer que son Design est loin d’être fashion, enfin c’est un détail.

Pour l’utilisation en tant que roller, je regrette le système de maintient un peu faible. On ne dispose que de lacets et d’une lanière située en haut de la chaussure. Pour assurer un minimum de discrétion lors d’une utilisation urbaine, la boot est moins montante qu’un patin de fitness ce qui laisse une impression peu sécurisante au départ. Le pied est assez mal maintenu, ce qui oblige à ne pas trop pousser lors du patinage. Heureusement après quelques heures, on commence à s’y habituer. Comme d’habitude les roues livrées d’origine correspondent aux patineurs débutants du fait de leurs duretés très faibles. Le freinage en T et les suffles sont à proscrire si vous ne souhaiter pas les changer au bout d’un mois.

Du point de vue du confort, la chaussure s’avère être moyennement confortable et très loin d’un chausson Salomon. Bien sur cela reste tout de même parfaitement utilisable.



Points positifs :
  • Pratique en milieu urbain pour rentrer dans un magasin
  • Une vis plus courte supplémentaire

Points négatifs :
  • Système de serrage trop faible
  • Roues pas assez dures
  • Design moche ?


Conclusion

Pour 50 euros, le patin Rossignol est intéressant. D’ailleurs il se révèle pratique dans l’utilisation occasionnelle : courses, shopping. En randonnée, la qualité du patin est plutôt moyenne, à utiliser en cas de pluie si l’on préfère rentrer à pied et encore …
Le patin ne peut être conseillé pour une utilisation assidue ou longue du roller, car il est moins confortable qu’un vrai patin de fitness.

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